« Les peuples autochtones ont subi partout dans le monde les conséquences négatives, et même dévastatrices, des activités des industries extractives. » – Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (2013)
Beaucoup de sociétés minières canadiennes réalisent des projets sur des terres autochtones qui rendent leur population vulnérable à la contamination environnementale et à la perte de leur culture traditionnelle.
Le Réseau canadien sur la reddition de comptes des entreprises promeut le respect des droits des peuples autochtones par les compagnies minières, pétrolières et gazières canadiennes ayant des activités à l’étranger. Le principe du consentement libre, préalable et éclairé (CLPE) est crucial pour le droit à l’autodétermination des peuples autochtones.
Ce que nous voulons :
- Un poste d’ombudsman en matière de droits humains avec de réels pouvoirs d’enquêter de manière indépendante et de faire rapport sur le respect des droits des peuples autochtones par les compagnies minières, pétrolières et gazières canadiennes ayant des activités à l’étranger.
- Que tout soutien du gouvernement canadien à ces compagnies (incluant le soutien politique et commercial accordé par les ambassades et l’appui financier par Exportation et développement Canada) soit conditionnel au respect des normes environnementales et des droits humains internationaux, y compris la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
- Que le secteur des entreprises adopte la Déclaration des Nations Unies comme cadre de réconciliation tel que le recommande la Commission de vérité et réconciliation du Canada (Appel à l’action no 92), qui inclut la protection du consentement libre, préalable et éclairé (CLPE).
- La promotion et la mise en pratique des droits autochtones et de la Déclaration des Nations Unies dans toutes les relations internationales du Canada, y compris les activités entreprises dans le cadre de la Stratégie canadienne de promotion de la RSE dans le secteur extractif.